Ce vendredi 23 décembre, Olivier Chastel a présenté aux parlementaires de la commission des Finances et du Budget de la Chambre deux projets, l’un portant sur le budget des voies et des moyens pour l’année 2012, l’autre sur le budget général des dépenses pour 2012.
« La Belgique confirme ses engagements du programme de stabilité 2011-2014. Le déficit de l’entité I pour 2012 sera ramené à 2,4% et celui des entités II à 0,4% du PIB. Pour atteindre cet objectif, un effort de 11,3 milliards € s’imposera pour l’Etat fédéral. Les mesures budgétaires concernent à 42% les dépenses, à 34% les recettes et à 24% des mesures diverses », a précisé Olivier Chastel. Le Gouvernement a opté pour un taux de croissance de 0,8% du PIB à la place de 1,6% du PIB.
Trois orientations sont poursuivies : des efforts structurels et croissants tant en dépenses qu’en recettes avec une répartition équitable entre les bas et les hauts revenus et entre les générations, une politique active de création d’emplois et de relèvement du taux d’activité et enfin, une lutte accrue contre al fraude fiscale et sociale.
En matière de dépenses primaires, l’objectif a été d’aller aussi loin que possible dans la réduction des dépenses de l’Etat, grâce entre autres à la recherche de gains d’efficience qui permettront de continuer à assurer des services publics de qualité mais à un moindre coût.
« Notre objectif est aussi de réformer le marché du travail pour atteindre un taux d’emploi de 73,2% d’ici 2020, ce qui nécessite d’augmenter notre actuel taux d’emploi de 5% », a déclaré le Ministre au sujet des réformes structurelles. En outre, « à partir de 2012, les dépenses du secteur des soins de santé vont également faire l’objet d’une gestion rigoureuse ce qui va contribuer à un meilleur équilibre budgétaire de la sécurité sociale, sans toucher à la qualité et à l’accessibilité des soins de santé ».
Olivier Chastel a rappelé que le gouvernement était conscient des facteurs susceptibles d’influencer négativement les perspectives de croissance. « Mais à un certain moment, il faut terminer les discussions sur les hypothèses et commencer à réellement débattre des mesures de fond. Le travail ne finit pas après la confection du budget, ce n’est que le début du processus ! ».
Un plan budgétaire pluriannuel a été préparé jusqu’en 2014. L’impact des mesures décidées passe de 11,3 milliards € en 2012 à 12,6 milliards en 2013 et 15,3 milliards en 2014. La part des réductions de dépenses augmente, passant de 42% en 2012 à 53% en 2014. « L’assainissement des dépenses publiques n’est pas seulement une obligation de la part de l’Europe mais est également indispensable pour assurer le modèle socio-belge et maintenir notre efficacité économique », a rappelé Olivier Chastel.
Pour consulter le Projet de budget général des dépenses pour l’année budgétaire 2012, cliquez ici.
Pour consulter le Projet de loi contenant le budget des Voies et Moyens de l’année budgétaire 2012, cliquez ici.